23. März 2017 Diskussion/Vortrag Die Kollaboration zwischen deutschen Behörden und westafrikanischen Regierungen

Information

Veranstaltungsort

Peter-Weiss-Haus
18057 Rostock

Zeit

23.03.2017, 19:00 - 21:00 Uhr

Themenbereiche

Migration / Flucht

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Unter der Führung von Angela Merkel verteidigt die EU neuerdings ihre Außengrenzen tief in Afrika. Das soll die Migration nach Europa radikal stoppen. Im November 2015 auf dem EU-Afrika-Gipfel in Valletta, beim EU-Gipfel in Brüssel im Dezember 2016 und auf diversen Reisen europäischer Politiker*innen in afrikanische Länder wurde versucht, Druck zu erzeugen und die Schotten dichtzumachen.
Die zentrale Mittelmeerroute aus Afrika nach Europa soll von der neuen Frontex-Agentur für Grenz- und Küstenwache mit Kriegsschiffen verriegelt und afrikanische Regierungen sollen verpflichtet werden, „ihre“ angeblichen Wirtschaftsmigrant*innen zurückzunehmen, und zwar unter Einsatz “aller einschlägigen Maßnahmen, Instrumente und Hilfsmittel” – von Grenzschutztechnologie, Ausbildung von Personal, elektronischen Pässen über EU-Reisepapiere und Rückübernahmeabkommen bis zu Sammelabschiebungen. Bei bei Nichterfüllung der Vorgaben drohen entwicklungs- und handelspolitische Sanktionen.

Bruno Watara von der Gruppe Afrique-Europe Interact und dem Bündnis gegen Lager Berlin wird den Stand der Verhandlungen der EU mit diversen afrikanischen Regierungen und die Proteste dagegen in Afrika und hier darstellen. Der Vertreter der Botschaft von Mali Toumani, Djimé Diallo, wird die Position seiner Regierung erläutern und auf Fragen und Forderungen eingehen.
Veranstaltung mit Übersetzung französisch/deutsch.

Eine Veranstaltung von Rostock-Hilft e.V., mit Unterstützung der Rosa-Luxemburg-Stiftung

La collaboration entre les autorités allemandes et des gouvernements ouest-africains

Avec Bruno Watara (Afrique-Europe Interact,"Bündnis gegen Lager Berlin“) et une représentante de l’ambassade du Mali (demandé)

Sous la direction de Merkel, l’UE défend depuis peu ses frontières extérieures jusqu’au cœur du continent africain. Cela vise à mettre efficacement un terme à la migration vers l’Europe. Depuis novembre 2015, lors du sommet Afrique-Europe à Vallette, puis lors du sommet européen à Bruxelles en Décembre 2016 ainsi qu’à travers les divers voyages de politicien.nes européen.nes dans des pays d’Afrique, la pression est renforcée en faveur d’une étanchéité complète des lignes frontalières. La principale voie de passage d’Afrique vers l’Europe par la mer Méditerranée doit ainsi être verrouillée par l’action des bateaux militaires de la nouvelle Agence Frontex de contrôle des frontières et des côtes ; les gouvernements africains doivent s’engager à autoriser le retour forcé de « leurs » soi-disant migrant.es économiques, et ce, par le biais « de tous les moyens appropriés, instruments et ressources » en termes de technologies de protection des frontières, de formation du personnel, mais aussi par l’introduction de passeports électroniques et de documents de voyages européens s’appuyant sur des accords de réadmissions autorisant notamment les déportations de masse. Tout refus d’obtempérer se trouve sous la menace de sanctions économiques affectant les politiques commerciales et d’aide au développement.
Bruno Watara, du groupe Afrique-Europe Interact et "Bündnis gegen Lager Berlin“ présentera l’état des lieux des négociations entre l’UE et divers gouvernements africains ainsi que les mouvements politiques qui s’y opposent en Afrique comme ici. Une représentante de l’ambassade du Mali nous fera part de la position de son gouvernement et répondra aux questions et aux revendications du public.
L’événement se déroulera en allemand et français.